La « grotte Bérelle » est une citerne souterraine gallo-romaine située sous l’esplanade du lycée Saint-Just dans le 5ème arrondissement de Lyon. Ses dimensions sont de 16 m x 15 m x 3,6 m de hauteur, ce qui représente une contenance de 440 m3. Classé monument historique en 1862, et bien que conservé dans un excellent état, cet édifice ne se visite pas.
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Lyon à vélo
Visiter Lyon à vélo est tout à fait envisageable. Etant donné la taille globalement modérée du centre-ville, c’est même le moyen de transport idéal pour élargir le périmètre des visites en dehors des traditionnels quartiers touristiques.
Il y a bien quelques montées à Lyon, essentiellement pour accéder aux deux collines historiques, Fourvière et la Croix-Rousse. Mais il y a aussi des funiculaires qui acceptent les vélos, pour les personnes ne souhaitant pas s’aventurer en milieu pentu (pour Fourvière : métro ligne D, station Saint-Jean ; pour la Croix-Rousse : métro ligne C, station Hôtel de Ville – Louis Pradel). Continuer la lecture
L’Ile Barbe
L’Ile Barbe se situe sur la Saône, à environ 6km au nord de Lyon. L’origine de cette appellation n’est pas certaine. Le toponyme qualifierait le lieu d »île sauvage » (insula barbara). La fréquentation du site est historiquement précoce. Des vestiges romains ont en effet été retrouvés dans ce secteur, comme en témoigne en rive droite de la Saône la tombe du légionnaire romain Marcus Paulinus Saturninus. Continuer la lecture
Place Eugène Wernert : les mausolées romains
Une vingtaine de mausolées romains ont été exhumés à Lyon. Les mausolées les mieux connus, les seuls qui restent encore en partie en élévation, sont ceux de la nécropole de Trion dans le 5ème arrondissement de Lyon.
En 1885, les travaux d’aménagement de la ligne de chemin de fer de Vaugneray à Lyon ont en effet livré plusieurs mausolées du Ier siècle ap. J.-C. Ces mausolées bordaient la voie d’Aquitaine, à la sortie de la ville, à proximité du carrefour de Trion. Les cinq mausolées les plus intéressants furent alors démontés pierre à pierre et reconstitués place Eugène-Wernert, de manière à les conserver.
Cette pratique funéraire n’était pas commune à toutes les catégories sociales : elle était le privilège des personnages importants. Il fallait en effet que les descendants ou les ayants-droit puissent assurer les frais de construction du monument.
Continuer la lectureLa rosace du couchant
La rosace du couchant, plus couramment appelée rosace de l’Agneau, mérite un arrêt sur image. Située au-dessus du grand portail, à plus de trente mètres de haut, elle occupe, avec ses douze mètres de diamètre, une place si importante qu’elle touche l’ogive dans sa partie supérieure. Continuer la lecture
Les remparts de Lyon
La cité de Lugdunum fut fondée sur la colline qui prendra le nom de Fourvière. Ses quartiers ont occupé tout l’espace de cette colline en s’étendant jusqu’à Saint Just, Loyasse et La Sarra. Dès l’Antiquité, une enceinte aurait protégé toute cette surface, même si son tracé global n’est pas tout à fait avéré; les opérations d’archéologie préventive permettent néanmoins d’améliorer la connaissance de l’enceinte antique. Il semble réaliste que le privilège d’avoir une enceinte ait été octroyé à Lyon, de par son statut de colonie romaine, à l’instar de Nîmes, par exemple. De même, certains indices textuels laissent supposer l’existence d’une muraille protectrice : par exemple Grégoire de Tours, en parlant de l’église Saint-Irénée, la situe « à proximité extérieure des murs« . Mais le relief très particulier de Lyon et la présence de deux cours d’eau majeurs rend difficile la restitution possible de l’enceinte…
Découvertes marquantes ces dernières années, les fouilles de la place Abbé Larue en 2012 et 2014 ont permis de mettre au jour des restes d’une muraille défensive gallo romaine comprenant un solide mur de 1,9 m d’epaiseur ainsi que les restes d’une tour.
Encore plus étonnant, les fouilles de la place Abbé Larue révélèrent la présence plus ancienne d’un ouvrage de défense gaulois : le murus gallicus. Ce type d’ouvrage défensif gaulois est généralement lié à la présence un oppidum : le secteur des Farges aurait-il donc été occupé de manière significative avant même la création de Lugdunum en 43 av. J.C.? La vocation défensive de ce lieu semble donc avoir traversé le temps, puisque l’enceinte du XIX ème siècle était encore sensiblement au même emplacement… Continuer la lecture
Pierre-Scize
Le site de Pierre-Scize est unique à Lyon. A cet endroit, la Saône s’est frayée un passage étroit entre les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse. Les roches granitiques affleurent verticalement sur les deux berges en formant deux falaises abruptes.
Dès l’époque romaine, ce site qui verrouille l’entrée nord de la ville représente un axe de communication stratégique. Aussi, la légende dit le passage aurait été élargi par Agrippa de manière à assurer la viabilité de la voie, notamment par rapport aux crues régulières de la Saône. L’affleurement des roches sert également de carrière. La configuration du lieu se retrouve dans son toponyme : Pierre Scize = pierre coupée. Continuer la lecture
L’autel du sanctuaire fédéral
Dans sa « Géographie » (IV,3,2), Strabon évoque ce sanctuaire gallo-romain, unique par son rôle et par sa taille : « Le sanctuaire dédié en commun par tous les Gaulois à César Auguste est bâti en face de la ville, au confluent des deux fleuves ; il y a un autel remarquable, portant l’inscription des peuples, au nombre de soixante, les statues de chacun d’eux, ainsi qu’un grand bois sacré. » Continuer la lecture
L’amphithéatre des trois Gaules
Les amphithéâtres apparaissent dans l’empire romain au Ier siècle av. J.-C. D’abord en bois, rapidement supplanté par la pierre, ce type de bâtiment se répand très vite dans tout l’empire. On y représentait des combats de gladiateurs, des chasses, ou même, parfois, des combats navals. Le plus célèbre reste le Colisée de Rome, construit par Vespasien. En France, les arènes de Nimes, ou encore l’amphithéâtre de l’Arles antique figurent parmi les mieux conservés. Continuer la lecture
Cathédrale Saint-Jean : le parc archéologique
Pour comprendre la genèse de la cathédrale Saint-Jean et des bâtiments qui l’entouraient, une visite du parc archéologique s’impose ! En effet, des fouilles menées de 1973 à 1977 sous la direction de J-F. Reynaud ont fait apparaître un groupe épiscopal comprenant trois édifices religieux distincts. Leur construction remonte, au moins en partie, au IVème siècle ap. J.-C. : la cathédrale Saint-Jean primitive au sud, située en lieu et place de la cathédrale actuelle, avec une emprise toutefois moins importante, le baptistère qui deviendra l’église Saint-Etienne au centre, et l’Eglise Sainte-Croix au nord. Le parc archéologique situé sur le côté nord de la cathédrale Saint-Jean présente les restes de ces deux derniers édifices. Continuer la lecture